Que faire après la quatrième ?

Que faire après la quatrième ?

À la fin de la 4e, votre enfant doit choisir une voie pour la suite de ses études. Si certains collégiens ont déjà une idée précise du métier qu’ils veulent faire plus tard, le choix peut être plus difficile pour d’autres. Dans tous les cas, cette étape de l’orientation est à envisager avec prudence pour éviter l’échec scolaire.
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin

S’inscrire en 3e générale

Pour les collégiens, une inscription en 3e générale et technologique permet d’avoir accès à un parcours plus ouvert. Ainsi, en optant pour la voie générale, votre enfant pourra suivre un enseignement axé sur le volet théorique. Cette option répond particulièrement aux attentes des collégiens qui n’ont pas encore de projet professionnel précis.

Elle convient aussi si votre enfant se destine à des études universitaires après la terminale. D’ailleurs, selon les statistiques, après un baccalauréat général, la majorité des lycéens envisagent de s’inscrire en classe préparatoire ou de faire de longues études universitaires.

Selon les résultats scolaires de l’enfant, son projet professionnel ou profil, il sera possible de déterminer si la voie générale répond à ses attentes. L’aide des responsables d’éducation sera précieuse.

Il faut savoir que pendant sa formation, certaines aptitudes seront privilégiées. Il s’agit par exemple de développer sa capacité d’analyse, de synthèse ou d’argumentation.

Dans tous les cas, l’enseignement général est adapté à votre enfant s’il est à l’aise dans les matières d’enseignement commun. Plus tard, il pourra choisir des matières de spécialisation. Celles-ci seront déterminées en fonction de ses centres d’intérêt ou de ses objectifs professionnels.

Cette voie lui permettra aussi de choisir éventuellement le bac technologique qui s’adresse aux collégiens qui préfèrent se concentrer sur des domaines plus spécifiques.

À ce titre, votre enfant pourra se former aux métiers de la santé, du commerce ou de l’agriculture. L’expérimentation étant privilégiée au cours de la formation afin de permettre une acquisition de compétences techniques suffisantes.

Après la troisième, vous pourrez l’inscrire en seconde générale et technologique logiquement. Pour le baccalauréat, il aura le choix entre passer le bac général ou le bac technologique, à préparer en trois années.

Cependant, s’il désire se former directement à un métier, une seconde professionnelle est aussi une option qui revêt de nombreux avantages. Ceci, notamment s’il veut entrer plus rapidement dans la vie active, après le baccalauréat.

S’orienter vers une voie professionnelle

La voie professionnelle a été mise en place pour répondre aux besoins des apprenants qui veulent se former directement à un métier. Ainsi, si votre enfant dispose déjà d’un projet professionnel, vous pouvez l’inscrire en 3e prépa-pro. Ce parcours est généralement disponible auprès des collèges et lycées professionnels.

Par ailleurs, cette filière est aussi adaptée aux élèves dont les résultats scolaires ne répondent pas aux exigences de la filière générale. Il en va de même pour ceux qui ont déjà redoublé. C’est également un moyen efficace pour éviter un échec scolaire et de diriger votre enfant vers un métier.

Ici, l’objectif principal est de le permettre de découvrir le milieu professionnel et de nombreux domaines d’activités. Ainsi, l’enseignement est composé de cours théoriques et de séances de travail en atelier, ainsi que de différentes visites en entreprises. Pour compléter la formation, il doit aussi suivre quelques semaines de stage.

 

Il pourra se former sous statut scolaire, soit choisir l’apprentissage. Pour accéder à une 3e prépa-pro, une demande doit être formulée à la fin de l’année en 4e. Ici, l’avis du conseil de classe revêt une importance capitale. Et ce, malgré la volonté exprimée par l’élève de poursuivre une formation professionnalisante.

En effet, même si la demande a été formulée par les parents et l’élève, cet avis conditionne souvent l’admission. Il est en effet déterminant pour la commission chargée de prendre la décision et de valider l’inscription.

Il est important de noter que l’admission n’est pas toujours accordée. Ainsi, selon les chiffres, la moitié des demandes est refusée. Par ailleurs, l’âge de l’enfant est un autre critère à considérer. À ce titre, sa demande sera refusée s’il n’a pas encore 15 ans au cours de l’année civile durant laquelle il fait sa demande.

Pour la suite, en seconde, il pourra s’inscrire pour un CAP ou continuer en seconde pro.

Opter pour l’enseignement agricole

Une inscription en 3e agricole permet à votre enfant de préparer directement un CAP ou de se former pour un bac pro. La formation se déroule au sein d’un Lycée Professionnel Agricole ou en Maison familiale et rurale.

Les places disponibles sont peu nombreuses et l’admission est assez sélective. Ainsi, les notes sont prises en compte, ainsi que la motivation de l’élève.

Au niveau de l’enseignement, l’accent est mis sur la découverte des métiers, ainsi que le volet pratique. En plus des cours et des ateliers, de nombreux stages en entreprise viennent compléter la formation.

Selon les établissements, les spécialités disponibles peuvent varier sans que cela n’interfère avec les stages programmés en milieu professionnel. L’idée est de donner à l’élève l’opportunité de découvrir plusieurs domaines professionnels.

À la suite de sa formation, l’apprenant peut poursuivre vers un CAP ou passer un bac pro. Le choix dépend de son projet professionnel et de ses objectifs personnels. L’essentiel est de lui permettre d’accéder à un métier, une fois son diplôme en poche.

Vous pouvez aimer ces articles

Share This