Que faire après un échec au baccalauréat ?

Que faire après un échec au baccalauréat ?

Le baccalauréat est l’épreuve qui marque la fin du cycle secondaire. Si un échec reste traumatisant, ce n’est pas une fin en soi. En fonction de votre profil et de vos envies, de nombreuses alternatives sont possibles. Acceptez cet insuccès pour le dépasser. Faites le bilan de votre parcours et évaluez les possibilités qui s’offrent à vous.
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Faire le point

Une défaite est une leçon de vie qui vous pousse à vous surpasser. Acceptez ce revers et donnez-vous les moyens de faire mieux. Selon vous, à quoi devez-vous cet échec ? Manque de travail régulier, stress ou autre problème ? Posez-vous ensuite les questions suivantes :

  • Le résultat aurait-il été différent si j’avais étudié plus consciencieusement ?
  • Mes lacunes sont-elles surmontables ?
  • Suis-je à l’aise dans ma filière ?

Une fois que vous saurez pourquoi vous avez échoué, vous pourrez rebondir plus facilement.

L’échec au baccalauréat n’est pas une voie sans issue. Si vous pensez que vous l’auriez décroché en travaillant plus ou mieux, pourquoi ne pas retenter votre chance ? Dans le cas contraire, une réflexion plus approfondie est nécessaire. Pour certains élèves, les filières traditionnelles ne sont pas adaptées. Pour d’autres, c’est le système éducatif en lui-même qui fait défaut.

Repasser le bac ? Changer de filière ou de cursus ? Commencer à travailler ? Faites le point sur vos perspectives. Si vous hésitez encore ou que vous avez besoin de soutien, contactez un conseiller d’orientation en ligne sur Premier Cap. Les conseils avisés d’un professionnel vous aideront à y voir plus clair.

Repasser son baccalauréat

L’obtention de ce diplôme est considérée comme une normalité dans le monde professionnel. Dans la plupart des cas, les élèves décident de ne pas s’arrêter sur un échec et tentent à nouveau l’épreuve. Vous pouvez le repasser en redoublant de classe dans votre établissement actuel ou dans un autre.

Cette deuxième année de terminale vous permettra de renforcer vos acquis. Vous pouvez aussi effectuer votre année à distance via le CNED ou passer votre bac en tant que candidat libre. Ces alternatives requièrent toutefois de la rigueur et du sérieux. Le redoublement est conseillé si :

  • Vous êtes dans une filière générale ;
  • Vous avez moins de 19 ans ;
  • Il s’agit de votre premier échec au bac.

Sachez que vous pouvez demander à garder les notes supérieures à 10/20. Toutefois, la condition est que vous restiez dans la même filière. Vous n’aurez donc plus besoin de passer ces matières à nouveau. Cela n’est par contre pas possible si vous décidez de changer de série. Notez toutefois que cette option se fait au cas par cas. L’établissement fait le tri en fonction de votre profil, de vos résultats scolaires et de votre projet.

Un corps de métier vous intéresse particulièrement ? Vous pourriez passer d’une filière générale vers un bac pro. Ce choix est conseillé si vous avez une vocation particulière pour :

  • La cuisine ;
  • L’électronique ;
  • L’informatique ;
  • Une des autres familles de métier de ce cursus.

Si vous vous êtes fixé un but précis concernant votre métier d’avenir, cette voie est peut-être faite pour vous.

Choisir une formation différente

Vous souhaitez quitter les bancs du lycée ? Vous avez accès à plusieurs parcours. Si vous recherchez une formation qui vous fasse rapidement rentrer dans le monde du travail, orientez-vous vers un CAP. De nombreux non-bacheliers souhaitent intégrer un DUT, mais les admissions sont rares et soumises à des conditions. Aussi, l’inscription en BTS n’est plus possible sans le bac depuis 2019.

Les capacités en droit et en gestion sont d’autres choix de prédilection, mais la concurrence y est rude. La capacité en droit s’effectue à la faculté, pour accéder en 1re année de droit ou de DUT Carrières juridiques. Notez toutefois que le taux d’échec y est assez important.

La capacité en gestion des entreprises s’effectue en 2 ans à l’IAE de Caen. Elle se fait en présentiel, en semi-présentiel ou à distance avec le CNED. Son obtention vous permet de poursuivre votre cursus en bac+4, et +5 par la suite. Cela peut aussi vous aider à rentrer directement dans le monde du travail.

Intégrer une école dans une famille de métiers spécialisée est également possible. Ces établissements sont privés dans la plupart des cas, et les frais de scolarité qui y sont pratiqués sont élevés. Certaines écoles d’art ouvrent aussi leurs portes aux non-bacheliers, se concentrant davantage sur le talent que les résultats scolaires. De plus, elles sont très sélectives.

Les diplômes de l’animation et du sport, ainsi que ceux du paramédical n’exigent pas le bac. Pour le sport, il s’agit du BPJEPS ou du BEES. Ce sont respectivement le :

  • Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport ;
  • Brevet d’État d’Éducateur Sportif.

Dans le paramédical, vous pouvez passer le Diplôme d’État d’Aide-Soignante (DEAS), d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP), parmi d’autres.

Se tourner vers le monde du travail

De nombreux postes sont accessibles aux non-bacheliers. Agent de sécurité, employé de la restauration, de l’hôtellerie, de la propreté ou encore animateur… Il s’agit toutefois de métiers de terrain, d’accueil ou physiques. Le BTP, la vente, l’entretien et la sécurité font partie des secteurs qui proposent des postes accessibles sans diplôme.

Si la rémunération d’un non-diplômé est souvent moins élevée, ses perspectives d’évolution sont bien réelles. Si vous avez encore des appréhensions ou que vous souhaitez être encadré par un professionnel de l’orientation, contactez un conseiller de Premier Cap.

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